LE BOGUE
Le ver à soie ( Bombyx mori) est un insecte nécessaire à la production de soie. Pour devenir papillon, il construit une enveloppe, appelée “cocon”, recouverte de fils de soie.
Un mois après la ponte de l’œuf, la chenille fabrique un cocon pour sa phase chrysalide; à cette fin, elle utilise l’amidon des feuilles de mûrier dont elle se nourrit. Avec cela, il produit du fil de soie pendant deux jours entiers grâce à son système digestif spécial.
Le cocon, comme nous l’avons dit précédemment, est recouvert de centaines de fils de soie, qui peuvent atteindre des longueurs très élevées (plus de 1000 m).
Les cocons doivent subir différents traitements:
DÉNUDAGE processus qui s’effectue à la main, ou avec des machines spéciales en mesure d’enlever le duvet dont ils sont recouverts.
ENSOLEILLEMENT et RAGOÛT nécessaire pour éviter que le ver ne s’échappe et se transforme en papillon.
SÉCHAGE les cocons sont chauffés par de l’air chaud, de manière à leur faire perdre une grande partie de leur poids , puis les stocker dans des endroits bien gardés pour éviter qu’ils ne soient contaminés par des parasites.
LA TORCITURA (SALLE N.2)
Première machine complexe qui a construit l’homme, il était utilisé pour tisser des fils de soie en même temps à différentes vitesses. C’est la machine la plus importante exposée dans le musée, car il est le seul à être parvenu intact et complet à ce jour. Construit en 1815, grâce à sa conservation, il a servi de guide et d’enseignement pour la restauration des spécimens suivants.
LE TISSAGE (SALLE N.3)
Le tissage de la soie est réalisé avec le métier à tisser de type horizontal haut, arrivé en Europe du Moyen-Orient avec les Croisades vers 1150, qui consolida l’utilisation du tressage orthogonal de chaîne et de trame. Tous les types de tissus, y compris la soie, proviennent de l’Est. La célèbre “Route de la Soie”, qui partait de la ville chinoise de Xi’an jusqu’à Byzance, contribua à former une culture du tissu à travers d’intenses échanges et dans l’Italie de la Renaissance trouva un terrain particulièrement fertile.
L’AVENIR DE LA SOIE
Le commerce de la soie a toujours été l’un des secteurs de développement les plus importants au monde, employant un grand nombre d’ouvriers.
Avec l’introduction de nouvelles techniques, la connaissance des vers à soie s’est élargie de plus en plus, en arrivant à découvrir des caractéristiques biologiques et technologiques, qui ont ouvert des orientations visant à augmenter le confort de l’homme.
Cette section présente et décrit toutes les innovations qui seront mises en œuvre à l’avenir. Un secteur qui fait ses premiers pas, avec un potentiel prometteur, concerne la médecine et le bien-être humain, ainsi que la cosmétique. Dans le monde entier, de nombreux centres de recherche spécialisés sont actifs pour trouver des applications de la soie, tant dans les domaines traditionnels que dans ceux mentionnés ci-dessus.
→TRAIN : le musée est situé à 2.5 km de la gare de Calolziocorte – Olginate. De la gare, vous pouvez marcher dans environ 30 minutes de marche sur le chemin qui longe les lacs de Olginate et Garlate.
→ BUS : l’arrêt Garlate (Municipio), situé en face du musée par les lignes de 50 Lecco – Valgreghentino – Brivio – Lomagna. Un passage souterrain piétonnier permet la traversée de la route provinciale.
→ VÉLO : le musée donne sur la piste cyclable des lacs le long de la route qui relie Lecco à Calolziocorte. Le parcours, long de 10 km, est simple et demande un temps de 1h30.
AUTO : le musée est situé sur la Route Provinciale 72. Un grand parking est disponible dans la Via Dopolavoro, à côté du musée.
SITOGRAPHIE:
Musée Civique de la Soie Abegg | Garlate – Lecco
http://www.museosetagarlate.fr
Le musée est ouvert en zone blanche et jaune. Pour assurer la sécurité de tous les visiteurs, l’entrée sera autorisée uniquement sur réservation pour les groupes de 25 personnes maximum.
HEURES D’OUVERTURE :
Samedi : 14.30/17.30
Dimanche : 09.30/12.30; 14.30/17.30
PRIX : entier 6€; réduit 4€